Bien définir son budget d'acquisition
Vous souhaitez devenir propriétaire ou vous pensez à un investissement locatif ? Vous avez besoin d’aide pour définir votre budget immobilier tout en étant capable de couvrir vos dépenses habituelles ? Le budget immobilier est le premier élément à déterminer avant d’entamer la phase de recherche d’un bien.
C’est en effet une étape déterminante qui va témoigner de la faisabilité d’un projet bien précis, et du montant qui peut être alloué pour sa réalisation. Découvrez tous nos conseils pour définir votre budget immobilier comme il se doit.
Calculer vos revenus dans leur totalité
Commençons par vos revenus, vous devez rassembler toutes vos rentrées d’argent mensuelles. Ce peut être des salaires, des revenus via votre micro entreprise, des dividendes, et tout ce qu’un établissement de prêt peut prendre en compte. Les revenus non salariés devront cependant être prouvés comme récurrents sur plusieurs années pour être pris en compte.
C’est cette base de revenu qui va définir le montant de votre enveloppe budgétaire. Il est donc primordial de s’assurer de la véracité du calcul, car c’est sur ce montant que vous devez baser toute la suite de vos calculs. Essayez d’obtenir le meilleur taux immobilier possible. Pensez également au montant de l’apport personnel que vous souhaitez réaliser, plus celui-ci est important, plus vous avez de chance de voir votre demande acceptée.
Pour plus de sécurité, pensez à vous faire accompagner par un professionnel de l’immobilier lors de cette étape. Vous êtes ainsi assurés que la suite de votre raisonnement ne sera pas basée sur une erreur de calcul. Vous gagnez ainsi par ce léger investissement, beaucoup de temps et d’argent tout en vous basant sur les conseils avisés d’un professionnel du domaine.
Prendre en compte votre taux d’endettement
Afin de ne pas subir de trop lourdes mensualités de remboursement, il est essentiel de bien calculer votre capacité d’emprunt. Nous vous recommandons fortement de ne pas dépasser un taux d’endettement équivalent à 33% de vos revenus. Il est également recommandé d’épargner une portion de vos revenus par précaution. Cette prise en compte est essentielle lors du découpage de vos revenus.
De plus, votre taux d’endettement ne doit pas vous empêcher de procéder à vos activités habituelles. Lors de l’établissement de votre budget immobilier, n’oubliez pas que ces remboursements seront présents pendant de nombreuses années, ils ne doivent donc pas affecter votre train de vie. Un taux d’endettement trop élevé entraîne de toute manière un refus de la demande de crédit immobilier auprès des établissements bancaires.
Avant de calculer 33% de vos revenus pour obtenir votre capacité de remboursement mensuelle maximale, n’oubliez pas de déduire les dettes que vous avez déjà contractées, aussi bien pour les prêts conso que les prêts immo.
Définissez votre budget immobilier dans sa globalité
Gardez à l’esprit qu’il faut compter en plus de votre prêt immobilier plusieurs charges concernant votre futur achat. En effet, si vous devez attendre une date de disponibilité pour une maison et que vous avez déjà votre prêt établi, vous aurez alors comme dépense mensuelle votre remboursement, mais aussi votre loyer actuel, ainsi que vos charges habituelles.
Il ne faut pas non plus négliger dans votre budget immobilier les éventuels frais d agence, les frais de notaire (entre 2% et 8%), les frais de déménagement (déplacements, carburant, péage) ainsi que les charges de copropriété.
En plus de toutes ces dépenses, n’oubliez pas les frais de garantie, votre assurance emprunteur ainsi que les éventuelles rénovations. Même après vous être affranchi de vos dépenses prévisionnelles vous ne serez pas à l’abri de la taxe foncière et la taxe d’habitation. Le calcul d’une capacité d’emprunt doit donc prendre en compte l’ensemble de ces paramètres, et non le prix de vente du bien seul.
Par exemple, une enveloppe budgétaire estimée à 200 000 € n’indique pas que vous pouvez acheter un bien 200 000 €, mais que le coût total du projet ne doit pas excéder la somme. Il faudra donc prendre en compte les frais de notaires, lès intérêts, les assurances et tout ce que nous avons vu précédemment afin d’affiner le montant maximal d’achat du bien pour votre projet immobilier.
Vérifiez vos éligibilités aux aides au logement
Vous pouvez compter sur différents organismes pour vous aider à donner un coup de pouce à votre budget immobilier. Premièrement, vous pouvez prétendre au prêt à taux zéro en fonction de vos revenus, mais aussi au prêt action logement, au prêt à l’accession sociale ainsi qu’aux prêts de l’épargne logement. Ces aides visent à vous assister dans le remboursement de vos mensualités, que ce soit pour vos travaux et pour le financement de votre logement.
Les allocations familiales peuvent également vous venir en aide, comme l’aide personnalisée au logement, la prime au déménagement et l’allocation logement, dans le but d’alléger les dépenses de vos frais mensuels. De quoi vous offrir quelques centaines d’euros de travaux supplémentaires pour votre projet.
Enfin, si des rénovations sont à prévoir sur votre résidence principale, vous pouvez bénéficier des aides de l’Anah, afin d’être subventionné si vous correspondez à certains critères.
Dans le cas où vos travaux de rénovation comprennent une démarche écologique et liée au développement durable ou à l’économie d’énergie, un crédit d’impôt a été mis en place par l’État. Celui-ci varie en fonction de vos travaux, que ce soit la rénovation de votre isolation, la mise en place d’équipement consommant ou produisant des énergies renouvelables ou bien l’installation de composant générateur de chaleur verte. Un moyen efficace pour pousser votre budget immobilier un peu plus loin.