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Réussir l’achat d’une passoire thermique


Publié le 17 juin 2024

 

L’achat d’une passoire thermique peut s’avérer une bonne opportunité à condition d’être vigilant sur le coût, la durée et la complexité des travaux à effectuer. Suivez-le guide !

 

Près de trois ans après son entrée en vigueur, la Loi Climat et Résilience a profondément modifié le marché de l’immobilier et plus particulièrement la vente d’une passoire thermique dont les prix ont chuté de l’ordre de 15%. 

Pour certains futurs acquéreurs, cette nouvelle donne permet d’accéder à la propriété en faisant le choix d’acheter un bien classé F ou G pour ensuite le rénover. 

Même si l’achat de ce type de bien peut s’avérer rentable, il convient de prendre en considération le coût, la durée et la complexité des travaux à effectuer. GoFlint souligne les points de vigilance pour acquérir ce type de bien dans les meilleures conditions.

Décrypter le DPE dès la lecture de l’annonce 

Dans le cadre de la recherche d’un bien immobilier, il est indispensable pour le futur acquéreur de savoir décrypter l’annonce d’un bien. La première étape pour reconnaître une bonne affaire, est de décrypter la DPE du bien. Les logements énergivores sont classés F ou G et peuvent après des travaux spécifiques (isolation, installation d’une vmc, changement de fenêtres…)  permettre de réaliser une jolie plus-value.

Le DPE étant calculé sur la surface habitable dite SHAB qui est définie à l’article R111-2 du Code de la Construction et de l’Habitation (toutes les parties du logement et qui sont clos et couvert et dont la hauteur est à plus de 1m80), il peut être conseillé de favoriser l’achat d’une grande surface dans les grandes villes puisque ces biens subissent une décote plus importante et les travaux sont moins chers pour les grandes surfaces. 

Évaluer les travaux et le potentiel d’un bien 

L’investissement dans des biens immobiliers considérés comme des passoires thermiques peut représenter une opportunité à condition toutefois que la performance énergétique, telle qu’indiquée par la note du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE), puisse être améliorée grâce à des travaux dans les parties privatives. 

Ces améliorations ne sont pas toujours possibles pour les biens en copropriété, certains travaux de rénovation énergétique nécessitent l’approbation des copropriétaires ce qui peut être un obstacle à votre rénovation. La configuration même de certains appartements peut rendre certains travaux irréalisables entrainant une perte de surface liées à l’isolation trop importante annihilant toute la plus-value espérée. 

Il est donc nécessaire de bien regarder avec l’aide de votre agent immobilier, le procès-verbal de l’AG, la liste des travaux qui ont été réalisés ou ceux à venir dans l’immeuble (par exemple savoir si un Diagnostic Technique Global ou DTG a été réalisé). En effet, les travaux votés au sein de la copropriété notamment concernant l’isolation extérieure peuvent permettre de bénéficier d’isolation optimale et de valoriser son bien.

Vérifier le mode de chauffage 

Le mode de chauffage d’un bien immobilier revêt une importance toute particulière lorsqu’on souhaite investir dans une passoire thermique.

Dans un immeuble le système de chauffage adopté ( exemple chauffage collectif au fuel) par la copropriété, peut dégrader fortement  la note DPE et devenir un frein à la valorisation d’un bien.

Les logements qui bénéficient des meilleures classes énergétiques sont généralement équipés de pompes à chaleur (PAC) permettant de réaliser des économies d’énergie seulement s’il se conjugue avec un logement très bien isolé. 

Se faire accompagner par des professionnels agréés 

Il est possible de se faire accompagner par un professionnel ou recueillir dans un premier temps les conseils d’un agent immobilier.

Avec l’entrée en vigueur de la loi Climat et Résilience, les professionnels de l’immobilier se forment de plus en plus aux problématiques liées au DPE. Ces derniers collaborent avec des diagnostiqueurs vous permettant de réaliser des DPE projetés et de valoriser un bien avec des travaux.

Il convient également de se faire accompagner par un artisan labellisé RGE (reconnu garant de l’environnement) pour s’assurer un devis plus précis et sécurisé, vous permettant de bénéficier d’un accompagnement tant sur le volet financier que vis-à-vis de la qualité des travaux qui devront être effectués. 

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